La Buvette (50)

aurore59120 a écrit:

mo_duime a écrit:

Actuellement je suis en Master 1 histoire de l'art moderne (période moderne: 1300/1799) mais Paris 1 doit être une des seules fac de France à demander un mémoire de 150 pages en M1, en plus de celui de M2 de 250 pages ^^

et je prépare le concours pour rentrer en Master 1 pro de Conservation-Restauration en Objet d'Art, plus orienté accessoires de mode
(mais bon nos profs sont communs, le concours est principalement pour la licence pro)

Donc en plus de ma formation théorique en HDA, je fais des stages pour me perfectionner dans les domaines manuels et rajouter des points à mon dossier de candidature!

1300 c'est le Moyen Age en Histoire , c'est différent en Histoire de l'Art ?
J'ai bossé sur le XVème siècle... bas médiéviste donc... Un sujet de recherche sur deux ans, et neuf. En France, il n'y avait rien sur le sujet, j'ai apprécié ! . Pour être plus précise, sur le genre, mais pas l'Histoire des femmes, celle des hommes encore trop délaissés par les médiévistes français...

Autant pour moi, c'est 1400... l'habitude du trecento italien me fait me tromper ^^'
Grosso modo la période moderne c'est de la Renaissance aux Lumières (mais comme le début de la renaissance varie d'un pays à l'autre...)

Suivant nos directeurs de recherches, nos sujets sont neuf ou pas, suivant si on a un projet ou non
Le mien l'est complètement et je bosse aussi sur la notion de genre (mais plutôt dans le sens pictural )

Moi je me pose une question si vous le permettez; comment en étant jeune on arrive à se lancer dans de telles formations? Quand on s'y lance par passion pour le temps libre je comprends mais s'y lancer pour son job cela me parait peu porteur et difficile de se faire son nom.
En tout cas je vous souhaite bon courage

bannock a écrit:

Moi je me pose une question si vous le permettez; comment en étant jeune on arrive à se lancer dans de telles formations? Quand on s'y lance par passion pour le temps libre je comprends mais s'y lancer pour son job cela me parait peu porteur et difficile de se faire son nom.
En tout cas je vous souhaite bon courage

Effectivement Bannock, c'est le genre de propos auxquels on doit faire face sans cesse... Et je t'assure qu'après 5 ans d'études, ça commence à me blaser...
Après mon bac, je ne savais pas trop quoi faire, j'hésitais Histoire ou fac de langues... On m'a dit qu'avec des études de langue, d'anglais, j'arriverais à trouver plus facilement un job. Je me suis lancée pour ça, au bout de 6 mois, ça ne me plaisait pas... J'ai arrêté et repris l'année suivante une classe préparatoire (lettres) pour finalement déboucher sur une licence d'Histoire. La question s'est de nouveau posée, j'ai continué avec un master, en sachant que je ne voulais pas enseigner...

Évidemment, j'aurais pu choisir une formation plus prometteuse, une école de commerce, ou d'ingénieur, mais ça n'est pas pour moi, et j'estime avoir le droit et le mérite d'avoir choisi de faire quelque chose qui me plait,de ne pas me fondre dans le moule. Sinon pour info, même si c'est plus difficile que pour d'autres filières, il y a plus de débouchés qu'on ne le pense, les masters de lettres et sciences humaines ne forment pas seulement des profs : presque tous les masters pros nous sont ouverts (j'ai des copines qui ont fait un master d'informatique et archivage après la licence, d'autres qui se lancent dans le journalisme...)

bannock a écrit:

En tout cas je vous souhaite bon courage

Merci

Je précise que mon message n'a rien d'agressif ! Mais il est vrai que je suis devenue un peu susceptible sur la question . Je t'accorde qu'il faut se la poser avant de commencer de telles études...

Il faut se battre dans la vie pour faire un boulot plaisant. La cadence métro, boulot, dodo est pas terrible, si en plus on va au boulot en trainant les pieds c'est pas très épanouissant.

Bon courage Aurore ! Si tu ne trouves pas dans ta région, pourquoi ne pas commencer ta première expérience professionnelle dans une autre région ?

Courage!
Ma question n'était elle non plus pas méchante. En fait je m'interrogeais sur le pourquoi du comment d'un tel choix, car tu me le concèderas facilement que ce type de sujet de formation n'est pas courant. Et heureusement que chacun peu choisir ce qu'il veut!
Ma vision est plus : s'orienter vers un job bien mais à but "alimentaire" et en
parallèle mener à bien et assouvir sa passion.

bannock a écrit:

Courage!
Ma question n'était elle non plus pas méchante. En fait je m'interrogeais sur le pourquoi du comment d'un tel choix, car tu me le concèderas facilement que ce type de sujet de formation n'est pas courant. Et heureusement que chacun peu choisir ce qu'il veut!
Ma vision est plus : s'orienter vers un job bien mais à but "alimentaire" et en
parallèle mener à bien et assouvir sa passion.

Bannock, j'espère quand même que tu ne vois pas dans ton métier que quelque chose d'alimentaire. Ca occupe quand même au minimum 35 heures par semaine pendant les 2/3 de la vie

A vrai dire, je travaille en premier lieu pour gagner de l'argent, donc dans un sens, SI!

Car dans l'absolu si je n'avais pas besoin d'argent j occuperai mon temps à autre chose. Et parrallellement je n'ai jamais allié encore travail et passion, cela viendra peut etre un jour.

Je pense hélas que la majorité des gens fait comme toi Bannock, peut-être encore plus chez les femmes, aujourd'hui avec l'éclatement des familles. Il faudrait pouvoir compenser avec une passion à satisfaire pour pouvoir donner un sens à sa vie, car sinon on court à la déprime tôt ou tard.

Je me suis tjrs demandée ce que je ferais si je gagnais énormément d'argent au Loto. En fait, je crois que je serais perdue si je devais arrêter mon travail Ce qu'il me faudrait, c'est gagner suffisamment d'argent pour améliorer mon quotidien, mais sans changer de vie sur le fond.

Tu as une solution : ne pas jouer au loto

Sérieusement, Vali, tu as beaucoup de chance de te faire plaisir dans ton travail, et c'est un bien inestimable. Ca te permet certainement de t'épanouir et de bien vivre à côté les contraintes de la vie de famille avec un petit bout, ce qui ne doit pas être toujours simple.

Mon job est uniquement alimentaire, je me destinais à être psy et finalement je suis dans la grande distri . Je n'ai jamais su ce que je voulais faire, je n'ai pas UNE passion qui dépasse largement les autres. Peut-être la lecture et l'apprentissage. Si je gagne au Loto, je retourne à l'école et je lis.

Je suis admirative des personnes qui ont une passion qui les fait vibrer dans chaque moment de leur vie.

A te lire ce qui s'approcherait d'une passion pour toi, c'est peut-être la lecture. Je pense que chacun de nous porte en lui quelque chose de "créatif" qui donne un sens à sa vie. Le plus difficile est de le trouver.

Je pense aussi qu'une passion ne fait pas vibrer à chaque instant, mais qu'elle nourrit suffisamment la personne pour qu'elle vive ensuite épanouie, et qu'elle puisse faire face à ce qui est moins agréable dans la vie, aux contraintes du quotidien....

Woman a écrit:

Tu as une solution : ne pas jouer au loto

On n'y joue pas (parce qu'on n'y pense pas)

Citation :

Sérieusement, Vali, tu as beaucoup de chance de te faire plaisir dans ton travail, et c'est un bien inestimable. Ca te permet certainement de t'épanouir et de bien vivre à côté les contraintes de la vie de famille avec un petit bout, ce qui ne doit pas être toujours simple.

Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire : un partie de mon travail me plaît bien (la recherche) mais l'autre (l'enseignement) pas du tout. A cela s'ajoutent les charges administratives de plus en plus nombreuses que l'on déverse sur nous, et qui ne me plaisent pas non plus. Donc c'est loin d'être tous les jours sympathique
Mais en fait, mon travail est tellement présent dans mon quotidien que je me demande si je saurais faire autre chose, même si j'ai des centres d'intérêt marqués à côté. En plus, il faut bien voir que dans mon domaine, les gens travaillent avant tout pour eux même, la plupart du temps ils peuvent mener la barque où ils veulent, ils n'ont pas vraiment de compte à rendre à leur hiérarchie et que donc généralement ils se sentent directement concernés et impliqués par ce qu'ils font.
Mais c'est aussi une histoire de caractère. Zhom travaille dans les mêmes conditions que moi, et il saurait très bien quoi faire à la place s'ils gagnait au loto

..... on golferaient ensemble ?

Je suis comme toi Vali, je me sentirais perdu sans travail !

Elyette, te revoilà ! tout va bien ?

OCEANE !
Vi ! ..... c'est moyen ! comme l'air du temps !

Salut Elyette..on s'inquiétait !

ELYETTE a écrit:

OCEANE !
Vi ! ..... c'est moyen ! comme l'air du temps !

oh ben zut, j'espere que ça ira mieux avant l'arrivé du printemps quand même !

On a besoin de soleil .... de bonnes nouvelles .... de gens aimables.... de jolis projets.... et c'est pas vraiment ca !

khristine a écrit:

Salut Elyette..on s'inquiétait !

ELYETTE a écrit:

..... on golferaient ensemble ?

Coucou Elyette, si j'avais plus de temps, j'aimerais bien essayer !

Karl Lagarfeld a pris comme top model Zahia ... elle a eu de la chance, quelle reconversion.

Ce genre de truc me dégoûte. Aujourd'hui, pour gagner de l'argent à gauche et à droite, il suffit de se faire remarquer, en bien comme en mal. Tous les participants aux jeux de télé réalité l'ont bien compris

Apparemment, cette nénette est loin d'être bête... mais après, tout le scandale était si loin, loin, loin... J'aime juste le fait que ce grand gourou de la mode est enfin pris une mannequin-égérie un peu moins "fine" que les autres.