Aldiallo V.I.P
Nombre de messages : 14745 Localisation : Ici, la bas, ailleurs Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Question Maison - Emission du 21/10/09 Mer 28 Oct 2009 - 8:59 | |
| Tendances : Le mobil-home
Nous revenons, cette semaine, sur ce type d’habitat pas si mobile que ça.
Importé d’Angleterre dans les années 70, les mobil-homes sont redevenus très tendance, avec plus de 250 000 ventes par an ! Car epuis, il a bien évolué...
Définition(s)
Un mobil-home est, d’une part, une construction à ossature bois, donc très écologique. D’autre part, ce qui le définit également, c’est qu’il est recouvert de vinyle plastique. Matériau insensible au climat, qui va donc supporter intempéries, froid, dilatation... qu’on utilise beaucoup au Canada, par exemple.
Lorsque vous achetez un mobil-home, il y a tout : l’ensemble est déjà tout aménagé, prêt à vivre, dont une cuisine équipée. Parfait pour les vacances !
La plupart des mobil-homes font entre 30 et 40 m², pour un prix variant entre 25 000 et 60 000 euros TTC. On trouve plusieurs types de confort, avec pour la gamme Grand luxe, dressing et coiffeuse !
Ce qu’impose la loi et... le camping
Un mobil-home doit être sur un terrain de camping. Donc, vous allez devoir louer un emplacement dans un camping, à l’année. Dès lors, il faudra respecter les règlements intérieurs du lieu.
Attention, il se peut que le camping que vous choisirez ait un accord d’exclusivité avec une marque. Auquel cas, vous devrez acheter un mobil-home de ce fabricant. Or, la plupart des campings sont engagés avec une ou deux marques et refusent d’accueillir d’autres, pour garantir une harmonie visuelle ou un standard de qualité.
Petite précision : le mobil-home n’est pas un bien immobilier comme les autres, c’est un bien de consommation, comme le camping-car ou la caravane. Il ne se lègue pas aux enfants comme un bien immobilier.
Et donc, ça roule ?
Si on regarde en dessous d’un mobil-home, en effet, on va constater qu’il y a bien un châssis avec une structure en acier galvanisé, des roues, des plots de calage qui le stabilisent et le mettent à niveau. Donc, normalement, il peut rouler. Mais finalement, il n’est pas si mobile que ça...
Nous avons rencontré le responsable d’un camping, qui nous indique le prix de certains de ses emplacements : pour 165 m², il faudra débourser 1 397 euros pour une année. Tout dépend des prestations du camping et l’emplacement peut très vite devenir très onéreux, aller par exemple jusqu’à 6 000 euros l’année !
Acheter ou louer son mobil-home ?
Si vous n’êtes pas un passionné, il sera probablement plus rentable de le louer pour vos vacances.
Mais il y a des amoureux du mobil-home ! Nous en avons rencontré un qui n’a pas hésité à nous donner quelques conseils pour choisir son mobil-home. Selon lui, il est important, nous dit-il, que la pièce à vivre soit grande et fonctionnelle. Par ailleurs, on évite les couloirs, qui prennent généralement de la place sur les chambres, et on est vigilants avec la longueur des lits ! On fait attention à la hauteur dans la salle de bain également, pour le confort de tous les matins, sous la douche !
Le comble du chic
On trouve aujourd’hui des mobil-homes avec des vérandas ! Mais attention, c’est attrayant mais il faut prendre garde à la chaleur. On préfèrera donc qu’il soit climatisé. Et même si la véranda offre une vue panoramique, ce n’est plus si intéressant s’il n’y a, en face, que des mobil-homes.
Sites web
IRM
Ridorev’
Rapidhome
Monaco Parc Camping.
Dossier : Le béton cellulaire
Avec la brique béton et le bloc monomur, le béton cellulaire fait partie des matériaux de construction les plus performants.
Le béton cellulaire a fait son apparition en France il y a cinquante ans. Délaissé car trop coûteux à l’époque, il revient à la mode.
Intérieur-extérieur
Au-delà de ses qualités propres, il est utilisable aussi bien en intérieur qu’en extérieur. A l’extérieur, on s’en servira pour tout ce qui relève de la construction, pavillonnaire, industrielle ou de logement. En intérieur, principalement pour la construction de cloisons, mais aussi pour les éléments de décoration (demi-murs, bars, plans, vasques, barbecue...).
Il est particulièrement facile à utiliser, car il se découpe comme du bois. Il laisse donc libre cours à l’imagination. En outre, il ne craint ni humidité ni sécheresse. Il n’est même pas lourd !
Retour aux sources : les étapes de sa fabrication
"Question maison" s’est rendue dans une usine, pour y apprendre comment se fabrique un tel matériau. Et nous y avons pris une sorte de cours de cuisine ! Le béton cellulaire se cuit exactement comme... un gâteau ! En théorie, et en théorie seulement, c’est assez simple.
D’abord, on mélange les ingrédients : du sable, de la chaux, de l’eau et... une poudre de perlimpinpin qui ne nous sera pas révélée. Ensuite, on verse ce mélange dans un moule, ça s’appelle la coulée. Une fois le moule rempli, on laisse la pâte lever.
Quatre heures plus tard, le liquide est devenu presque solide et il a gonflé, pris du volume. On peut alors le démouler. Mais il n’est pas encore cuit et demeure relativement mou.
Vient alors la cuisson. Mais on ne le cuit pas dans un four, on appelle ça, ici, un autoclave. C’est un très grand four qui mesure jusqu’à 15 mètres. On l’y cuit à 180 °C, ce qui n’est pas très chaud et consomme donc peu d’énergie (cela fait de notre béton cellulaire un produit écologique). On met un peu de pression et on attend huit à dix heures. Après ces heures de cuisson, on le sort et il est prêt !
Le béton cellulaire est donc un produit naturel. Et comme il est à 80 % rempli d’air, c’est un matériau isolant dans la masse. Il ne nécessite pas d’ajouter un isolant lors de la construction.
Pourquoi les constructeurs l’apprécient-ils ?
Ce matériau permet un bâti ayant une meilleure isolation, donc on propose aux clients une maison écologique et économique. En effet, on gagne entre 10 et 15 % sur les consommations de chauffage et les prix restent raisonnables ! Le béton cellulaire et le bloc béton ont un prix équivalent. Pour une maison de 100 m², par exemple, il faut compter 1 000 euros le m², si on choisit le béton cellulaire, pour 980 euros le m² en bloc béton. Mais avec le béton standard, il y a obligation absolue d’apporter l’isolant, alors qu’avec le béton cellulaire, il est intégré au matériau !
Le béton cellulaire est ainsi un des matériaux de construction les plus complets que l’on trouve sur le marché : écologique, économique, facile à utiliser. Alors, qu’attendez-vous ?!
Sites web
Xella
Maisons CTVL Constructeur de maisons individuelles.
La visite : Avec Christophe Murail
L’architecte Christophe Murail et l’éditeur de meubles Nicolas Hug ont aménagé ensemble un triplex...
... dans une ancienne cristallerie, pour un passionné de mobilier des années pop.
Adresses utiles
Nicolas Hug SARL Mobile : 06 11 51 31 32 Email : nhug@wanadoo.fr
Murail Architectures Christophe Murail 19, rue Claude-Tillier - 75012 Paris Tél. : 01 71 18 29 74 Architecte DPLG.
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SOS Maison : Réagencer un espace toilettes-salle de bain
Kanèle habite un appartement clair et moderne. Seule, la salle de bain pose problème...
Vétuste, trop petite... Heureusement, "SOS Maison" est là et va l’aider à en faire une pièce agréable !
Etat des lieux avant intervention
La salle de bain est en effet, comme le dit Kanèle avec humour, "très actuelle !". Avec ses vieux carreaux, sa toute petite taille, elle accueille en prime le lave-linge.
Une petite porte donne accès à des toilettes de taille acceptable. Derrière ces deux pièces se trouvent la cuisine, en façade, qui bénéficie d’une belle vue et d’une grande luminosité. Kanèle apprécie les WC séparés, mais avec la petitesse de la salle de bain, elle s’interroge sur l’intérêt de la séparation entre les deux pièces.
Enfin, il y a un problème de sécurité. En effet, il existe un périmètre de sécurité autour de la baignoire, dans lequel on ne doit trouver aucun appareil électrique. Or ici, la machine à laver le linge est trop près de la baignoire.
Augmenter l’espace et la sécurité...
La première proposition de Philippe Demougeot est de casser la cloison entre salle de bain et WC, afin de gagner un peu d’espace.
Ensuite, il faudra enlever la baignoire sabot et la remplacer par une douche. Pour gagner encore de la place, les WC seront remplacés par une cuvette suspendue, avec une chasse encastrée, qui ne se voit plus.
Enfin, on éloignera le lave-linge pour éviter l’électrocution. On l’installera sous un plan de travail, avec une vasque, à la place des anciennes toilettes.
... et amener de la lumière naturelle
On casse une partie de la cloison entre la salle de bain et la cuisine, que l’on remplace par du verre dépoli, afin que la lumière entrant dans la cuisine puisse arriver jusque dans cette pièce sombre.
Cette partie en verre dépoli se trouve, du côté de la cuisine, précisément à la place de la crédence, ce qui n’impose pas de changer tout l’aménagement de cette pièce, tout en permettant d’éclairer l’espace de la douche.
Résultat : une salle de bain lumineuse, fonctionnelle et... contemporaine !
Grâce à une simple porte en miroir, l’ensemble est devenu vraiment lumineux. De plus, nous en avons profité pour apporter quelques touches de couleur, celle du bois et du bleu sur les murs.
Enfin, Kanèle, qui craignait de voir ses toilettes en plein milieu, a craqué pour leur forme très ronde et trouve, finalement, qu’elles ressemblent plus à un fauteuil qu’à des WC ! Et avec la vasque et la robinetterie contemporaines, on a complètement changé d’ambiance !
Adresses utiles
Philippe Demougeot 144, rue du chemin vert - 75011 Paris Email : philippedemougeot@prod.fr Architecte DPLG.
François-Xavier de Milleville 44, quai Auguste-Prévost - 77500 Chelles Email : f.demilleville@numericable.com Entrepreneur.
Sites web
Allia Equipements de salles de bain.
PF Robinetterie
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