Question Maison - Emission du 16/09/09

Tendances : Arrêter de jeter

Le secteur du bâtiment est responsable de 43 % de la consommation d’énergie et de 25 % des rejets de gaz à effet de serre. Il est impératif aujourd’hui de réduire l’impact de l’habitat sur l’environnement.

Nous avons emmené quelques enfants à l’exposition N’en jetez plus !, à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris, pour qu’ils découvrent les gestes éco-responsables à pratiquer à la maison.

Faciles, les gestes écologiques à pratiquer au quotidien !

Au cours de cette exposition, les enfants apprennent à :

à éteindre la télévision réellement, et ne pas la laisser en veille ;
pour éviter d’éteindre chaque appareil séparément (télévision, lecteur de DVD, chaîne hi-fi...), à brancher tous ces appareils sur une multiprise à interrupteur ;
à utiliser des ampoules basse consommation, qui, en prime, durent plus longtemps ;
à refermer au plus vite le réfrigérateur, afin de ne pas faire fonctionner plus longtemps que nécessaire cet appareil très gourmand en électricité ;
à rendre des douches plutôt que des bains, pour limiter la consommation d’eau.
Paroles d’enfants
Voici quelques-uns des enseignements que les enfants on retenu en sortant de cette exposition :

"Moi qui adore les bains, eh bien, maintenant, je vais me contenter de douches !"
"C’est facile d’entretenir la planète, et c’est juste à partir de petits gestes qu’on peut faire de grosses économies."
"Si on fait un petit geste, et si tout le monde le fait, ça fera un gros gros geste. Et puis, on sera pas obligé de construire d’autres planètes."
Les conseils de Pénélope et Julie

Nous nous sommes ensuite rendus chez une des petites filles qui ont vu l’exposition : Pénélope. Elle a fait le tour de sa maison, pour vérifier qu’elle soit bien écolo... Dans la salle de bains, un petit panneau indique que le robinet n’est pas une cascade. Mais dans le salon, il n’y a pas de multiprise à interrupteur pour éteindre en même temps tous les appareils. Julie, son amie, nous explique qu’on peut toucher ces appareils et que s’ils sont chauds, cela signifie qu’ils fonctionnent encore.

Analyse des poubelles : il en faut trois. Une pour ce qui se recycle, une pour le verre et une pour tout le reste. Les petites filles, qui ont bien compris le message de l’exposition, constatent qu’il en manque une chez Pénélope. Elles sont devenues de vraies spécialistes ! Espérons que ce sera le cas de tous ceux qui sortent de la Cité de l’architecture et du patrimoine et qu’ils n’en jetteront plus... de l’énergie !
Exposition

N’en jetez plus !
Jusqu’au 4 novembre 2009
Cité de l’architecture et du patrimoine
Galerie des moulages du musée
Salle Viollet-le-Duc
1, place du Trocadéro et du 11 novembre - 75016 Paris
Tél. : 01 58 51 52 00



Dossier : Les plaques vitrocéramiques à induction

Même les chefs cuisiniers s’y sont mis... Les plaques vitrocéramiques à induction n’ont plus rien à voir avec celles halogènes. Explications.

Vitrocéramique : qu’est-ce que c’est ?

En fait, la vitrocéramique est la matière dont est constituée la plaque de cuisson. C’est du verre qui a été traité pour résister à la chaleur et se rapprocher de cette caractéristique de la céramique.

Les plaques de cuisson

Ces tables de cuisson sont aussi constituées d’un élément de chauffage. Il existe trois types de foyers : radiants, halogènes et par induction. Les foyers radiants ou halogènes transmettent de la chaleur directement à la plaque, puis de la plaque à l’ustensile. Avec l’induction, il s’agit de transmission de champ magnétique à un ustensile.

L’induction : aucune déperdition d’énergie et de chaleur

Apparues dans les années 90, les plaques à induction envahissent nos cuisines : plus de 5 000 ménages s’en équipent chaque année. Le grand avantage de la cuisson par induction est qu’il n’y a aucune déperdition d’énergie et de chaleur. On dit que le rendement de cuisson est ainsi de 90 à 95 %. Quand on cuit au gaz, on chauffe le récipient mais aussi la pièce, l’air autour. Avec l’induction, on a donc un gain au niveau de la puissance, de l’énergie, du temps et de la sécurité.

Comment ça fonctionne ?

Sous les plaques, il y a des bobinages. Quand on les soumet à un courant électrique, on génère un champ magnétique sous l’effet duquel l’ustensile va se voir créer un courant induit qui va se transformer en chaleur. Cette chaleur est transmise, dans l’ustensile, aux aliments, qui vont donc pouvoir cuire.

La montée en température

Si on cherche à faire bouillir de l’eau, avec une table fonte, on va mettre 9 minutes ; avec une table à gaz, environ 8 minutes, et avec une table à induction, seulement 4 minutes. On a gagné plus de 50 % du temps, et donc, on consomme moins.

Un must en termes de sécurité et de maîtrise de la température

Les plaques à induction sont également très sûres, dans la mesure où la chaleur y est faible. On peut mettre sa main à côté de l’ustensile et on y sentira tout juste une petite chaleur. Les accidents domestiques sont ainsi facilement évités. Avec les plaques halogènes, comme il y a conduction thermique, si on met la main dessus, on se brûle. Il faut donc faire très attention.

Par ailleurs, avec les plaques à induction, on bénéficie d’une inertie thermique. Par exemple, si on fait bouillir du lait et si on voit que le lait est sur le point de déborder, on peut agir sur la commande, et automatiquement, le lait redescend. On n’a pas le même phénomène que sur les autres plaques électriques, pour lesquelles, il faut longtemps avant de faire baisser la température.

Le hic : il faut des récipients adaptés

En effet, on ne peut plus utiliser nos anciennes marmites en cuivre ou encore l’inox et l’aluminium. Le test, pour savoir si votre ustensile de cuisson peut aller sur une plaque à induction est de mettre un aimant dessus. En effet, il faut que la casserole soit magnétique.

Et pour le prix ?
Côté budget, il faut compter entre 500 et 1 000 euros pour des foyers à induction, avec une durée de vie d’environ dix ans. Les foyers radiants et halogènes, quant à eux, coûtent entre 200 et 700 euros. Mais, vous en êtes sûrement convaincus maintenant, ils sont moins performants.
Adresse utile

Le Père Claude
51, avenue de la Motte-Piquet - 75015 Paris
Restaurant.
Sites web

Groupement Interprofessionnel des Fabricants d’Appareils d’équipement Ménager (GIFAM)

Mobalpa

Electrolux


Rencontre : Marine Fouquet et la marqueterie de paille

Cette passionnée de sculpture et de design aime la matière en général. Ses créations mêlent bois précieux, parchemin, galuchat et marqueterie de paille.

Depuis douze ans qu’elle pratique la marqueterie de paille, Marine Fouquet s’efforce de rendre cette technique plus actuelle, inventant de nouvelles teintes et l’associant au bois ou à la peau.

Adresse utile
Atelier Maonia
Marine Fouquet
8, passage Brulon - 75012 Paris
Mobile : 06 27 28 21 13


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La visite : Chez Philippe Balin

Cet ingénieur Sup Telecom, a perdu la vue dans son enfance...

La ligne de conduite de Philippe Balin est d’accepter son handicap sans rien lâcher de sa dignité.

C’est pourquoi, il a voulu une maison gaie et colorée, où chaque meuble, chaque porte sont pensés et conçus pour évoluer avec plaisir dans la maison : une leçon de déco très particulière.

Site web
Philippe Balin


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SOS Maison : Aménager un appartement dans lequel on travaille

Marine est illustratrice et travaille chez elle. Son appartement se compose de deux pièces : un salon, qui sert également de bureau, et une petite chambre.

Elle a fait appel à "SOS Maison" pour trouver le moyen de combiner toutes ces fonctions de manière harmonieuse, d’autant que le tout est assez encombré par manque de rangements adaptés.

Regrouper les deux pièces en abattant une cloison...

Etant donné que les deux pièces sont un peu petites, chacune disposant d’une fenêtre, notre architecte a émis l’idée d’abattre la cloison qui les sépare, afin de gagner visuellement en impression d’espace.

Marine se retrouve alors avec une grande pièce qui contient à la fois son bureau et un véritable espace salon, nettement plus grand et plus convivial, alors qu’il était un peu "sacrifié" auparavant. Il y a également, dans cette grande pièce, le lit, qui a trouvé une nouvelle place, ce qui permet de dégager l’espace de la seconde fenêtre contre laquelle il était appuyé avant les travaux.

... et recréer trois espaces différents

Ces trois espaces sont désormais modifiés : le bureau, avec son grand plan de travail qui court d’un côté de la pièce à l’autre, est vraiment plus grand et plus fonctionnel.

Des placards sur mesure viennent se nicher sous le plan de travail et permettent de cacher tout le matériel informatique. Ce plan accueille, d’un côté, l’ordinateur, et de l’autre, laisse à Marine la place pour peindre ou dessiner.

Les murs de la pièce ont été repeints, et cela donne également l’impression que l’espace s’est agrandi.

Pour ce qui est du salon, c’est dans le centre de la grande pièce qu’il a trouvé sa place. Et l’espace nuit se résume maintenant à un grand lit dans le fond de la pièce. Il est réduit mais fonctionnel, avec, notamment, son grand et élégant rideau qui peut le distinguer du reste de la pièce, comme une petite alcôve.

Enfin, Marine a gagné en rangements, puisque, du bord du lit jusqu’au mur de la fenêtre, un grand placard lui permet de reloger tout ce qu’elle avait dans divers autres meubles. Et au-dessus de ce placard, jusqu’au-dessus du lit, un autre grand et profond placard en hauteur vient compléter cet espace de rangement.

Et voilà Marine dotée d’un véritable espace de travail mais aussi d’un lieu de vie qui n’est plus totalement envahi par le bureau et son matériel !
Adresses utiles

Philippe Demougeot
144, rue du Chemin-Vert - 75011 Paris
Email : philippedemougeot@prod.fr
Architecte DPLG.


François-Xavier de Milleville
44, quai Auguste-Prévost - 77500 Chelles
Email : f.demilleville@numericable.com
Entrepreneur.

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