Question Maison - Emission du 19/07/08

Tendances : Le XVIIIe siècle revisité

Ce style est redevenu tendance !

Boudé ces dernières années car considéré comme un peu trop bourgeois, un peu vieillot, il a dû se moderniser et... ça a fonctionné !

Qu’est-ce que le style XVIIIe siècle ?

Un siècle d’exubérance et de perfection, règne de Louis XV et Louis XVI, de 1715 à la Révolution. Ce qui fait l’intérêt de cette époque est qu’on s’y intéresse à la personne, à son confort, son éducation, son bien-être, ses préoccupations morales...

Un beau meuble aux belles lignes, fonctionnel et pratique, témoigne de l’art de vivre français. Usage de la ligne courbe, accoudoirs et pieds arrondis, décorations sur bois, siège confortable, même avec les robes volumineuses de l’époque. Le style XVIIIe siècle, aujourd’hui, fait plus référence aux Lumières qu’aux fastes de Versailles.

Un mélange inattendu et très chic

La tendance n’est plus la collection, on ne va plus juxtaposer les objets ou meubles dans une pièce, on va au contraire mélanger, recomposer, en tirer parti avec une mise en scène un tantinet théâtrale. On est plus dans le décor.

On va mettre en valeur les objets ; par exemple, en les mettant sous des cloches en plexiglas. Esprit d’aujourd’hui, sans oublier le passé. Petite astuce : pour oser mettre chez soi ce style, il faut jouer l’uniformité dans la couleur, par exemple. La monochromie permet plus de mélanges, sans surcharger.

Vive les brocantes !

Ce style est souvent un art des chineurs. En effet, les meubles peints qui nous arrivent abîmés, on les préfère ainsi, aux couleurs passées. Ils n’auraient probablement pas le même succès, d’ailleurs, s’ils étaient en l’état exact de l’époque !

C’est aussi la raison pour laquelle on aime le style gustavien, qui vient de Suède, plus simple que le nôtre, plein de charme mais plus sobre. Avec un côté naturel, facile à mélanger avec le mobilier d’aujourd’hui.

Alors, si vous êtes séduit, il vous faut quand même être prêt à mettre la main au portefeuille... en effet, même en ruine, les meubles du XVIIIe siècle restent assez onéreux !

Adresses utiles

Oger et Dumont
22, rue Drouot - 75009 Paris
Tél. : 01 42 46 96 95
Commissaires-priseurs.


L’Autre maison
Fabrice Diomard
54, avenue de la Motte-Picquet - 75015 Paris
Tél. : 01 45 67 68 07


Scaramouche
16, rue Diderot - 91660 Mereville
Tél. : 06 84 74 22 67
Email : dlbloc@wanadoo.fr
Décoration.


Bohème chic
26, rue Paul-Séramy - 77300 Fontainebleau
Tél. : 06 07 24 78 65
Antiquités.



Dossier : Le diagnostic énergétique

Quand un propriétaire vend son bien immobilier, il devait jusque-là fournir à l’acheteur quatre certificats...

... et depuis peu, un cinquième est demandé, sur la consommation énergétique du logement.

Les cinq certificats à fournir

Il s’agit d’un constat des risques d’exposition au plomb, de la recherche d’amiante, de termites puis du mesurage loi Carrez et enfin, le tout dernier, le diagnostic de performance énergétique.

Le diagnostic de performance énergétique

Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) a pour but d’évaluer la qualité de l’appartement en matière d’économies d’énergie, notamment au travers de la construction. C’est vraiment fait pour que l’on prenne conscience de cette consommation.

Pour évaluer les sources énergétiques d’un logement, le DPE se détermine grâce à des étiquettes présentes sur les appareils ménagers et électroménagers, marquées de A à G, A si ce sont de bons élèves en la matière ou G, des cancres.

Ce diagnostic informera donc précisément l’acquéreur sur les futurs travaux éventuels : changer les fenêtres, par exemple.

Pour le chauffage

Là, c’est un peu plus compliqué, selon que le chauffage soit individuel ou collectif. S’il est individuel, le diagnostiqueur pourra faire ses mesures dans l’appartement. Dans le second cas, il va devoir demander les relevés des trois derniers mois et calculer précisément pour l’appartement, de façon à ce que le diagnostic intègre cette donnée déterminante de la façon la plus juste.

Ces diagnostics ont-ils une réelle utilité ?

L’idée de départ était de sécuriser les ventes. Mais si l’acheteur n’est pas vigilant, rien ne l’y oblige. Ces diagnostics sont à la charge du vendeur. C’est lui qui cherche le diagnostiqueur, qui fait faire ces certificats et qui paie. Pour un deux-pièces, il faut compter entre 300 et 350 euros.

Or, le vendeur n’est souvent pas très regardant sur la qualité de ces diagnostics. C’est un tort, car non seulement, il peut avoir à les payer plus chers qu’ils ne devraient, et s’ils sont mal faits, c’est aussi sa responsabilité de vendeur du bien qui est en jeu.

Pensez aussi à choisir un diagnostiqueur certifié, car à partir de novembre 2007, seuls les certifiés pourront exercer. Mais d’ici là, il faut s’adresser à un syndicat comme la FIDI, qui tente d’organiser au mieux la profession.

Remerciements

Françoise Lagre
Rédactrice en chef du magazine Intérêts privés.


Dekra
14, rue Lafayette - 75009 Paris
Société de diagnostiques immobiliers.



La visite : Chez David Vial : une maison suspendue à Marseille

Prenez un terrain, en pente, très en pente, une vue magnifique sur Marseille, des propriétaires fanas d’architecture contemporaine...

... et vous obtiendrez, grâce à l’architecte David Vial, une maison insolite, comme suspendue au-dessus des pins, à 7 m du sol !

Adresse utile
OVMVD
David Vial
68, rue de Rome - 13006 Marseille
Tél. : 04 91 33 41 69
Agence d’architectes.

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SOS Maison : SOS : Agrandir un salon

Cécile vit dans un trois pièces, avec ses deux grands enfants.

Elle n’a pas de chambre à elle et dort dans son salon... "SOS Maison" va l’aider à concilier les espaces jour et nuit.

Agrandir l’espace vie commune...

En arrivant chez Cécile, notre architecte Philippe Demougeot propose d’abord de casser des cloisons, enlever des portes... aérer l’espace, gagner des mètres carrés.

On va donc, en premier lieu, réduire la cloison qui séparait la cuisine du salon, construire à la place un meuble qui cache la partie technique de cette pièce et serve aussi de rangement. On abat ensuite les murs entre le salon et l’entrée, on enlève la porte du salon. Ainsi, on intègre l’entrée dans les pièces à vivre.

... afin de prendre quelques mètres carrés pour une chambre !

Une fois qu’on a bien agrandi l’espace, que les perspectives visuelles sont élargies, on peut recréer de petites cloisons dans le coin du salon, afin de construire une vraie chambrette pour Cécile.

Deux petites cloisons, avec deux portes coulissantes, formeront le coin qui, une fois ouvertes, donnent une impression d’espace, et une fois fermées, offrent à Cécile un peu d’intimité.

La chambre est constituée d’un grand lit et d’un petit chevet. Cécile craignait que cela fasse un peu placard, mais non, elle a même mis sa déco et y trouve enfin son cocon personnel !

Et la touche déco

Les sols étaient tous différents dans le nouvel espace. Notre architecte a donc proposé d’unifier un peu le tout, grâce à un jonc de mer dans des tons naturels un peu sombre.

A ce revêtement de sol, on a assorti un grand rideau qui cache la porte d’entrée et crée de cette façon un espace intime pour la salle à manger et l’ensemble du salon.

Et pour finir, les portes coulissantes ont été recouvertes d’un tissu également naturel et assorti. Un vrai travail d’artistes !

Adresses utiles

Philippe Demougeot
144, rue du chemin vert - 75011 Paris
Email : philippedemougeot@prod.fr
Architecte DPLG.


François-Xavier de Milleville
44, quai Auguste-Prévost - 77500 Chelles
Email : fxdemilleville@yahoo.fr
Entrepreneur.


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